Articles

Affichage des articles du novembre, 2011

rencontre avec Olivier Bauza le samedi 10 décembre 2011 à partir de 15h

Image
la librairie la Carline  vous invite  à partir de 15h à rencontrer  Olivier Bauza , auteur de bande-dessinée,   pour une signature de son dernier ouvrage  Bienvenue chez les Provençaux ,   éditions De Borée Bienvenue chez les Provençaux Tatave et César sont en train de finir une partie de boules sur la place du village quand déboule une voiture rouge en plein milieu du terrain. Lucy et son père débarquent en Provence comme sur une autre planète. Quel est donc ce dialecte ? Un peu perdus mais vite pris en main par leurs nouveaux amis provençaux, ils vont vivre des aventures qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Et c'est le coeur gros qu'ils quitteront ce pays lumineux et la chaleur des gens qu'ils ont découvert. Enfant du pays jusqu'au bout de ses doigts d'artiste, Olivier Bauza a mis beaucoup de son cœur dans cette bande dessinée inspirée par la langue de son pays. Preuve qu'on peut défendre sa culture régionale sans trop se prendre au sérieux

28 dodos avant Noël !!

Image
La Carline  vous invite à venir découvrir  l'univers  Djeco  à la librairie  : Jeux d'éveil, cubes, puzzles, loisirs créatifs, jeux de société, jeux de cartes... Tout un tas d'idées pour vos cadeaux de Noël !

nos chouchous de la rentrée 2011 (fin)

Image
Betty, de  Arnaldur Indridason éditions Métailié  Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister. Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû… J'aurais dû… J'aurais dû… Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.  notre avis Le nouvel Indridason est surprenant et réjouissant : ce n’est pas une aventure de son personnage habituel, le commissaire Erlendur, mais un roman noir qui respecte tous les codes du genre : femme fatale, mari riche et violent à supprimer, et le

nos chouchous de la rentrée 2011 (suite)

Image
STONER, de John Williams éditions le Dilettante Né pauvre dans une ferme du Missouri en 1891, le jeune William Stoner est envoyé à l’université par son père, et au prix de quels sacrifices, pour y étudier l’agronomie. Délaissant peu à peu ses cours de traitement des sols, ce garçon solitaire découvre les auteurs, la poésie et le monde de l’esprit. Il déçoit les siens, devient professeur, se voue corps et âme à la littérature, sert ses étudiants, assiste impuissant aux ravages causés par une terrible crise économique et deux guerres mondiales, se trompe d’histoire d’amour et finit par renoncer au bonheur. Tout cela l’entame, mais rien ne le diminue : il lit. notre avis  Un grand livre sorti de l’oubli ! Merci à Anna Gavalda de nous donner accès, grâce à une très belle traduction, à ce joyau de la littérature américaine. L’extraordinaire de ce roman paru en 1965, et enfin traduit en français, c’est qu’il nous conte une vie très ordinaire, tout sauf romantique, celle d’un ho

nos chouchous de la rentrée 2011

Image
Désolations, de David  Vann éditions Gallmeister Sur les rives d'un lac glaciaire au coeur de la péninsule de Kenai, en Alaska, Irene et Gary ont construit leur vie, élevé deux enfants aujourd'hui adultes. Mais après trente années d'une vie sans éclat, Gary est déterminé à bâtir sur un îlot désolé la cabane de ses rêves. Irene se résout à l'accompagner en dépit des inexplicables maux de tête qui l'assaillent et ne lui laissent aucun répit. Entraînée malgré elle dans l'obsession de son mari, elle le voit peu à peu s'enliser dans ce projet démesuré.  notre avis Après le coup de cœur-coup de poing de son premier roman Sukkwan Island , David Vann retrouve les étendues glacées de l’Alaska et poursuit son exploration de l’âme humaine et de sa solitude. Et après avoir disséqué les relations père-fils, il s’attaque cette fois au couple. Et ça fait mal encore une fois : son écriture toujours ciselée nous entraine vers une fin inéluctablement tragique. On en redeman

mardi 15 novembre 2011 : rencontre avec Francis Barbe et les éditions C'est-à-dire

Image
 la librairie la Carline  vous propose  une rencontre avec  Francis Barbe , historien,  et les Editions C'est-à-dire  autour de l'ouvrage  "Et le temps, à nous, est compté." Lettres de guerre d'Albert Marquand (1914-1919) Mardi 15 novembre 2011 à 18 h Depuis la mobilisation en août 1914 jusqu’à son retour à la vie civile en 1919, Albert Marquand, originaire d’Aubenas en Ardèche, va entretenir avec sa famille une importante correspondance. Parti comme beaucoup confiant et patriote, il va peu à peu déchanter en découvrant la réalité de la vie au front. Comme il l’écrit, « une fois dans l’engrenage, on est bien pris ». Dans la tranchée, la mort, imprévisible, guette… Avec des mots pleins de force, il dit sa peur, sa volonté d’échapper à la tourmente, et apporte ainsi un témoignage de premier ordre sur la Grande Guerre. Il nous aide à comprendre comment des millions de soldats ont pu tenir durant quatre ans dans cet enfer de feu et de fer.