[REPORTÉ...] Le jeudi 19 novembre, à 18h30

Le cinéma Le Bourguet et la librairie la Carline proposent une carte blanche à Diane Meur.

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Le principe d'une carte blanche... proposer à un.e invité.e le choix d'un film, d'un documentaire, d'une œuvre cinématographique quelle qu'elle soit qui entre en résonance avec ses propres écrits, ses inspirations. 
 
Et pour une soirée, le cinéma et la librairie s'associent pour créer des temps d'échange et de projection dans l'univers de l'auteur.e.
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photo : Marco Castro
En écho à son dernier ouvrage Sous le ciel des hommes, publié aux éditions Sabine Wespieser, Diane Meur choisit le film documentaire "Les mains libres" de Jérôme Laffont (2017), sur la vie et l’œuvre du graveur belge Frans Masereel. 
 
 




 

Sous le ciel des hommes, un résumé...

Rien ne semble pouvoir troubler le calme du grand-duché d’Éponne. Les accords financiers y décident de la marche du monde, tout y est à sa place, et il est particulièrement difficile pour un étranger récemment arrivé de s’en faire une, dans la capitale proprette plantée au bord d’un lac.

Accueillir chez lui un migrant, et rendre compte de cette expérience, le journaliste vedette Jean-Marc Féron en voit bien l’intérêt : il ne lui reste qu’à choisir le candidat idéal pour que le livre se vende.

Ailleurs en ville, quelques amis se retrouvent pour une nouvelle séance d’écriture collective : le titre seul du pamphlet en cours – Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste – sonne comme un pavé dans la mare endormie qu’est le micro-État.

Subtile connaisseuse des méandres de l’esprit humain, Diane Meur dévoile petit à petit la vérité de ces divers personnages, liés par des affinités que, parfois, ils ignorent eux-mêmes. Tandis que la joyeuse bande d’anticapitalistes remonte vaillamment le courant de la domination, l’adorable Hossein va opérer dans la vie de Féron un retournement bouleversant et lourd de conséquences.

Doublant sa parfaite maîtrise romanesque d’un regard malicieusement critique, Diane Meur excelle à nous interroger : sous ce ciel commun à tous les hommes, l’humanité n’a-t-elle pas, à chaque instant, le choix entre le pire et le meilleur ?

Un roman parfaitement écrit et superbement construit, doublé d'un essai brillant ! 


Les autres romans de Diane Meur, tous publiés chez Sabine Wespieser... La carte des Mendelssohn (2015), Les villes de la plaine (2011), Les vivants et les ombres (2007), Raptus (2004), La vie de Mardochée de Löwenfels écrite par lui-même (2002).

Diane Meur est également traductrice.

 


Tarif : entrée libre à la librairie, tarif habituel pour le cinéma
 
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A part ça, pour les rencontres...

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