Jeudi 9 mai, à 19h

Rencontre avec Oscar Coop-Phane


Nous étions heureux de recevoir Oscar Coop-Phane pour son roman Le procès du cochon, publié chez Grasset.

Fable cruelle éclairant la curiosité historique des jugements animaliers, ce texte court et mordant suit, du crime au supplice, un être qui ne peut se défendre.



[Présentation, par l'éditeur]
Dans un village et un temps reculé, un monstre croque la joue et l’épaule d’un bébé laissé quelques instants seul par sa mère, puis repart tranquillement vers la forêt. Il est bientôt rattrapé par une horde d’hommes décidés à le tuer, mais dans le monde des hommes, la justice, comme la mort, se rendent au tribunal. Même si le monstre en question est un cochon qui n’a ni conscience ni parole pour se défendre. Peut-on se faire entendre sans mots  ? Les gendarmes l’embarquent donc et le jettent en prison, avant son grand procès.
Dans un texte court et puissant, Oscar Coop-Phane nous raconte le procès d’un cochon, à l’image de ceux qu’on intentait aux animaux jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, une pratique aussi étrange que méconnue de nos jours. [...] D’une langue tranchante et pénétrante, il nous ramène des siècles en arrière pour fouiller les sentiments humains, la peur, la colère, la cruauté et la soif de vengeance, mais aussi l’empathie ou la peine. Un texte allégorique où chacun reconnaitra dans l’animal, le porc qu’il voudra.


Né en 1988, Oscar Coop-Phane est l'auteur de 3 romans aux éditions Finitude : Zénith-hôtel en 2012, Demain Berlin en 2013 et Octobre en 2014. Son précédent roman, Mâcher la poussière, publié en 2017 aux éditions Grasset et écrit lors d'une résidence à la Villa Médicis, constituait le premier volet d'une trilogie consacrée aux questions judiciaires.
Le Procès du cochon en est le second.





"Un style sobre et élégant : ce texte court et puissant titille nos certitudes "humanistes"" - Marie Rogatien / Le Figaro magazine

"L'un des meilleurs romans de la rentrée." Oriane Jeancourt Galignani / Transfuge

"Cette fable cochonne est d'une épouvantable drôlerie et d'une édifiante actualité. N'était son style raffiné et capiteux, on jurerait qu'elle pue la soue." Jérôme Garcin / Le Nouvel obs

"Précis, concis, cruel, son Procès... nous dévisage." Claire Touzard / Grazia

"Une fable pas si absurde qui évoque les thèses du Surveiller et punir de Michel Foucault." Léonard Billot / Les inrocks